Loïc Perois, l’ex-patron de PGO devient designer de voitures anciennes – Objectif Gard

A lire cette semaine, non pas de l’actu sur PGO Automobiles, mais sur la reconversion de Loïc Perois, ancien Directeur de la marque, designer des principaux modèles.

Cette nouvelle aventure reste très « automobile » car Loïc modernise pour ses clients, des voitures anciennes, entre 404, Mustang, Alfa Roméo, …

Quelques photos, prises lors de mon passage chez Classic Car Design, juste à côté du Circuit d’Alès.
Visitez son site : Classic Car Design

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Et à lire, l’article du jour sur le site d’Objectif Gard :

Le vieux est à la mode. Il est même devenu un levier de popularité, à l’instar des chemises fleuries de nos grands-mères, désormais sollicitées de toutes parts pour se transformer en jupes hyper-tendances. L’automobile, infatigable accessoire de style, n’échappe pas à cet engouement. « Le passé est rassurant, il rappelle les souvenirs. De fait, la voiture ancienne a une aura, elle dégage une image positive. A l’exact opposé de la voiture-outil, synonyme d’agressivité, de contrôles, d’amendes », analyse Loïc Perois, designer industriel et passionné de vieilles voitures.

C’est parti de ce constat que l’ancien patron de PGO – qui a quitté l’entreprise alésienne l’an dernier suite à des divergences artistiques-  a décidé de créer sa boîte de design. « On assiste à deux tendances. La volonté progressive de véhiculer une certaine image en se baladant dans une voiture ancienne, et l’envie de posséder le véhicule qui nous a fait rêver à l’âge de 10 ans », précise-t-il. L’objectif de Loïc est d’accompagner cette clientèle naissante, tel un architecte de l’auto. « Je conserve l’aspect d’origine tout en modernisant la mécanique et les accessoires, à la demande ». Voici comment le sky peut se transformer en cuir, la vieille carrosserie retrouver son brillant d’origine, ou la climatisation investir les entrailles d’une Mustang des années 60. « Tout n’est pas toujours possible. On s’adapte au moteur et à la mécanique d’origine ».

Evidemment, le caprice a un coût, mais il est « plus rentable qu’un livret A », assure Loïc. « Ma Coccinelle vaut 30 000 €. Comme tout véhicule prisé, il prend entre 10 et 15% par an s’il est entretenu. Pour les moins cotés, c’est au moins 5% par an ».

Le maître d’oeuvre – qui travaille essentiellement avec des sous-traitants de la région d’Alès – s’adresse plutôt à des particuliers et a noué des contacts dans toute la France, grâce à son réseau PGO. Mieux, il a déjà rempli son premier contrat, avec l’agglo d’Alès, qui lui a commandé une ambulance 403 pour son office de tourisme itinérant. « On a cherché un véhicule au fort capital sympathie, puis on l’a entièrement aménagé et repeint », raconte Loïc.

Un an après son départ de PGO, célébre constructeur automobile alésien, Loïc Perois vient de fonder son entreprise de personnalisation de voitures anciennes. La réponse à une nouvelle tendance qui surfe sur la mode du vintage.